dimanche 20 novembre 2011
Bolivie : d'Isla del Sol a Sucre 19-10-11 au 05-10-11
Isla Del Sol : Ma première étape en Bolivie. J’ai partagé ces quelques jours sur le lac Titicaca avec un photographe germano-colombien bien sympa. Là-bas, la vie est paisible. Le climat, lui, n’est pas désagréable : Chaud en journée, bien frais en soirée et très froid la nuit. De plus, avec un photographe, c’est levé à 5h00 du mat pour le lever de soleil (beaucoup trop froid) !!! Nous logions dans une famille bolivienne très gentille… Pour les activités, c’est rando en journée avec des vues superbes sur le lac et en soirée, c’est bière face au couché du soleil… la panacée !!! prochaine étape, La Paz, la plus haute capitale du monde.
La Paz : nous avons eu de la chance, la route a été re-ouverte le jour de notre retour sur le continent. En effet, un blocus a isolé cette partie de la Bolivie pendant une dizaine de jours. L’unique solution aurait été de retourner au Pérou pour passer par un autre poste frontière. Ici, l’infrastructure routière et mauvaise (routes en terre, mise à part l’axe principal) et les bus sont vieux et peu confortables (pas de place pour les jambes), de loin la pire combinaison depuis le début du voyage. L’arrivée à La Paz c’est cependant faite sans encombre, bien qu’on ait eu le droit à un signe de croix du conducteur lorsque nous nous sommes dangereusement approché du ravin… l’essentiel étant de ne pas tomber dedans LOL.
La Paz est une ville qui m’a beaucoup plue La partie haute de la ville est consacrée aux marches : en plus des marches couverts, les rues sont envahies de marchands, une bonne ambiance en général. Plus au sud, on retrouve une vraie capitale avec quelques immeubles, de grands hôtels et des avenues de bonne taille. Sur les hauteurs, le panorama est vraiment sympa. À mon gout, cette ville manque d’espace vert. Cependant, l’offre d’activité de plein air dans les environs et illimité. Après deux jours passés ici, il est temps de partir pour l’Amazonie avec ses 16 heures/s de bus dites « éprouvantes » par le guide… j’ai hâte de voir !!!
Rurrenabaque : après 22heures de voyage, 3 crevaisons et 2 heures d’arrêt mécanique, j’arrive enfin à Rurren. Je tiens à signaler que j’ai été agréablement surpris par le confort du bus ! Arrivé sur place, je retrouve la chaleur et l’humidité du Yucatan. La « cerveza fria » devient alors obligatoire ! Je consacre ma première journée à réserver un tour, j’opte finalement pour le moins cher ; seul hic, c’est 100pourcent anglophone (pas cool). Finalement, ces 3 jours dans la pampa ce sont super bien passées : Crocodiles, oiseaux en tout genre, tortues, des rats d’eau trop cutes, des tortues, un anaconda et pour couronner le tout, une petite partie de pêche-dégustation de piranha. J’étais dans un groupe anglophone certes, mais ont a « trippé ben raide » !!! De retour à Rurren, petit resto tous ensemble puis je suis parti pour Potosi (via La Paz) dans la foulée
Potosi : La route pour Potosi fut longue, 22 heures de bus pour La Paz (ce coup-ci ; la route a été coupée 4h : tant pis !) puis j’ai enchaîné par 10 heures pour Potosi. Dans ce deuxième bus, je n’avais pas pris d’affaires chaudes ce que j’ai cruellement regretté. Je comptais les heures qui me coupaient de l’arrivée tout en grelottant !!! Arrivé à Potosi, j’ai trouvé un petit hôtel sympa puis je suis parti me renseigner pour la visite des mines. Je loupé la visite du matin, car je n’avais plus de batterie sur mon appareil, dommage car demain c’est dimanche et les mineurs ne seront pas là… Comme titre de consolation, j’ai eu une visite privée de la mine le dimanche (seul avec le guide). J’ai trouvé ça assez intéressant, mais le travail doit être rude. Le côté positif, c’est qu’ils sont bien payés et qu’ils n’ont pas besoin de cotiser pour la retraite : ils claquent avant ! (c’est méchant ça non ?)
PS : Pour ce qui est de la ville, ont caractérisera Potosi par ces innombrables églises !!! Plutôt jolies, mais l’ensemble de la ville et un tout de même un peu terne.
Uyunni : Xavier ne réserve jamais un billet de bus, j’avais déjà eu beaucoup de chance pour le bus La Paz - Potossi. Ici, plus de place, je vais donc directement sur les quais, on me propose un tabouret en bois, c’est le dernier bus de la matinée, j’accepte !!! J’ai finalement eu le droit à un vrai siège !!! Arrive à Uyuni, je réserve un tour avec une fille que j’avais rencontre dans le bus la veille, une Française de Saint Étienne.
La région d’Uyunni est magnifique, cependant, le tour lui, ne m’a pas enchante : il s’agit finalement d’un safari photo (beaucoup trop de voiture) avec un guide tres moyen : un bon chauffeur mais un mauvais guide !!! Il ne connaissait pas la variété des cactus (tout de même un peu limite) !!! J’ai tout de même pu profiter de paysages magnifiques et, eu l’occasion de dormir dans un hôtel de sel (pas commun). De retour sur Uyuni, je n’avais encore une fois pas réservé mon billet ! ce coup-ci, pas de bus direct pour Sucre !! Je retourne donc sur Potosi et j’aviserais sur place à 1h du mat : la louse!
Sucre : j’arrive à Potosi à 1h du matin, tous les terminaux sont fermés, je décide donc de passer la nuit sur place. En recherchant un hôtel, je tombe sur Leon, un allemand qui a un billet pour Sucre, mais qui est un peu perdu, je lui donne un coup de main et décide de m’incruster dans son bus (sans billet). Nous sommes sensés attendre une correspondance qui doit passer dans 1heure… Finalement, le bus passera 3 heures plus tard !!! Je vous confirme qu’essayer de dormir dans un bus à 4000 mètres quand il est 3 heures du matin c’est dur (j’avais toutes mes affaires chaudes ce coup-ci). L’autre bus, était un semi cama grand confort et chauffé (rassurez-vous j’ai du payé), trop bien ! Arrivé à Sucre au petit matin, je cherche un hôtel avec internet pendant plus de 2 heures en vain (dans mes prix) ! je rejoins donc Leon dans son hostel avec cuisine SVP.
Sucre, une très jolie petite ville, je suis fan ! Des parcs super bien entretenus et très vastes, de beaux monuments et même un supermarché, mon premier en Bolivie !!! J’ai profité de mon séjour pour cuisiner un peu, ça fait du bien de la bonne bouffe !!! il est déjà temps pour moi de continuer ma route vers le Paraguay. Direction Villa-Montes puis Assension.
Dans le Micro-bus pour le terminal, je suis passé à deux doigts de perdre mon petit sac à dos… en effet, j’ai été la cible d’un groupe de voleur. Le premier fait tomber des trucs vers mon siège. J’ai mon gros sac sur les genoux et le petit entre les jambes. Je l’aide à ramasser, il veut que je me lève, mais je lui dis qu’il y a trop de monde pour l’instant. Un peu plus tard, je me lève en laissant le petit sac en dessous, je suis déjà bien occupé avec le gros. Il se met à 4 pattes, passe mon sac à un autre mec qui sort du bus. Au moment où je me rends compte que mon sac n’est plus là, je regarde par la fenêtre et vois le mec courir avec mon sac à dos. Ni un ni deux, je bondis dehors en bousculant tout le monde, je course le mec qui est en train de monter dans un taxi, j’arrive a sa hauteur ouvre la porte et récupère mon sac, ouf !! je regrette tout de même d’avoir omis de lui mettre une bonne pépite, pour une fois que c’était mérité ! Je retourne dans le micro avec mes sacs c’est la grosse indignation à bord, moi, je suis beaucoup trop content !!!
La Paz : nous avons eu de la chance, la route a été re-ouverte le jour de notre retour sur le continent. En effet, un blocus a isolé cette partie de la Bolivie pendant une dizaine de jours. L’unique solution aurait été de retourner au Pérou pour passer par un autre poste frontière. Ici, l’infrastructure routière et mauvaise (routes en terre, mise à part l’axe principal) et les bus sont vieux et peu confortables (pas de place pour les jambes), de loin la pire combinaison depuis le début du voyage. L’arrivée à La Paz c’est cependant faite sans encombre, bien qu’on ait eu le droit à un signe de croix du conducteur lorsque nous nous sommes dangereusement approché du ravin… l’essentiel étant de ne pas tomber dedans LOL.
La Paz est une ville qui m’a beaucoup plue La partie haute de la ville est consacrée aux marches : en plus des marches couverts, les rues sont envahies de marchands, une bonne ambiance en général. Plus au sud, on retrouve une vraie capitale avec quelques immeubles, de grands hôtels et des avenues de bonne taille. Sur les hauteurs, le panorama est vraiment sympa. À mon gout, cette ville manque d’espace vert. Cependant, l’offre d’activité de plein air dans les environs et illimité. Après deux jours passés ici, il est temps de partir pour l’Amazonie avec ses 16 heures/s de bus dites « éprouvantes » par le guide… j’ai hâte de voir !!!
Rurrenabaque : après 22heures de voyage, 3 crevaisons et 2 heures d’arrêt mécanique, j’arrive enfin à Rurren. Je tiens à signaler que j’ai été agréablement surpris par le confort du bus ! Arrivé sur place, je retrouve la chaleur et l’humidité du Yucatan. La « cerveza fria » devient alors obligatoire ! Je consacre ma première journée à réserver un tour, j’opte finalement pour le moins cher ; seul hic, c’est 100pourcent anglophone (pas cool). Finalement, ces 3 jours dans la pampa ce sont super bien passées : Crocodiles, oiseaux en tout genre, tortues, des rats d’eau trop cutes, des tortues, un anaconda et pour couronner le tout, une petite partie de pêche-dégustation de piranha. J’étais dans un groupe anglophone certes, mais ont a « trippé ben raide » !!! De retour à Rurren, petit resto tous ensemble puis je suis parti pour Potosi (via La Paz) dans la foulée
Potosi : La route pour Potosi fut longue, 22 heures de bus pour La Paz (ce coup-ci ; la route a été coupée 4h : tant pis !) puis j’ai enchaîné par 10 heures pour Potosi. Dans ce deuxième bus, je n’avais pas pris d’affaires chaudes ce que j’ai cruellement regretté. Je comptais les heures qui me coupaient de l’arrivée tout en grelottant !!! Arrivé à Potosi, j’ai trouvé un petit hôtel sympa puis je suis parti me renseigner pour la visite des mines. Je loupé la visite du matin, car je n’avais plus de batterie sur mon appareil, dommage car demain c’est dimanche et les mineurs ne seront pas là… Comme titre de consolation, j’ai eu une visite privée de la mine le dimanche (seul avec le guide). J’ai trouvé ça assez intéressant, mais le travail doit être rude. Le côté positif, c’est qu’ils sont bien payés et qu’ils n’ont pas besoin de cotiser pour la retraite : ils claquent avant ! (c’est méchant ça non ?)
PS : Pour ce qui est de la ville, ont caractérisera Potosi par ces innombrables églises !!! Plutôt jolies, mais l’ensemble de la ville et un tout de même un peu terne.
Uyunni : Xavier ne réserve jamais un billet de bus, j’avais déjà eu beaucoup de chance pour le bus La Paz - Potossi. Ici, plus de place, je vais donc directement sur les quais, on me propose un tabouret en bois, c’est le dernier bus de la matinée, j’accepte !!! J’ai finalement eu le droit à un vrai siège !!! Arrive à Uyuni, je réserve un tour avec une fille que j’avais rencontre dans le bus la veille, une Française de Saint Étienne.
La région d’Uyunni est magnifique, cependant, le tour lui, ne m’a pas enchante : il s’agit finalement d’un safari photo (beaucoup trop de voiture) avec un guide tres moyen : un bon chauffeur mais un mauvais guide !!! Il ne connaissait pas la variété des cactus (tout de même un peu limite) !!! J’ai tout de même pu profiter de paysages magnifiques et, eu l’occasion de dormir dans un hôtel de sel (pas commun). De retour sur Uyuni, je n’avais encore une fois pas réservé mon billet ! ce coup-ci, pas de bus direct pour Sucre !! Je retourne donc sur Potosi et j’aviserais sur place à 1h du mat : la louse!
Sucre : j’arrive à Potosi à 1h du matin, tous les terminaux sont fermés, je décide donc de passer la nuit sur place. En recherchant un hôtel, je tombe sur Leon, un allemand qui a un billet pour Sucre, mais qui est un peu perdu, je lui donne un coup de main et décide de m’incruster dans son bus (sans billet). Nous sommes sensés attendre une correspondance qui doit passer dans 1heure… Finalement, le bus passera 3 heures plus tard !!! Je vous confirme qu’essayer de dormir dans un bus à 4000 mètres quand il est 3 heures du matin c’est dur (j’avais toutes mes affaires chaudes ce coup-ci). L’autre bus, était un semi cama grand confort et chauffé (rassurez-vous j’ai du payé), trop bien ! Arrivé à Sucre au petit matin, je cherche un hôtel avec internet pendant plus de 2 heures en vain (dans mes prix) ! je rejoins donc Leon dans son hostel avec cuisine SVP.
Sucre, une très jolie petite ville, je suis fan ! Des parcs super bien entretenus et très vastes, de beaux monuments et même un supermarché, mon premier en Bolivie !!! J’ai profité de mon séjour pour cuisiner un peu, ça fait du bien de la bonne bouffe !!! il est déjà temps pour moi de continuer ma route vers le Paraguay. Direction Villa-Montes puis Assension.
Dans le Micro-bus pour le terminal, je suis passé à deux doigts de perdre mon petit sac à dos… en effet, j’ai été la cible d’un groupe de voleur. Le premier fait tomber des trucs vers mon siège. J’ai mon gros sac sur les genoux et le petit entre les jambes. Je l’aide à ramasser, il veut que je me lève, mais je lui dis qu’il y a trop de monde pour l’instant. Un peu plus tard, je me lève en laissant le petit sac en dessous, je suis déjà bien occupé avec le gros. Il se met à 4 pattes, passe mon sac à un autre mec qui sort du bus. Au moment où je me rends compte que mon sac n’est plus là, je regarde par la fenêtre et vois le mec courir avec mon sac à dos. Ni un ni deux, je bondis dehors en bousculant tout le monde, je course le mec qui est en train de monter dans un taxi, j’arrive a sa hauteur ouvre la porte et récupère mon sac, ouf !! je regrette tout de même d’avoir omis de lui mettre une bonne pépite, pour une fois que c’était mérité ! Je retourne dans le micro avec mes sacs c’est la grosse indignation à bord, moi, je suis beaucoup trop content !!!
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