mardi 27 septembre 2011

Ecuateur : De Otavalo à Latacunga 20-09-11 au 25-09-11

Otavalo : le passage de la frontière s’est fait sans encombre, mais le dépaysement quant à lui fut grand !!! D’une part, les paysages : des montagnes beaucoup plus cultivées qu’en Colombie. D’autres parts, les habitants : Les Équatoriens sont très typés : une peau mate et des traits de visage particuliers. Il y a également beaucoup de personnes qui s’habillent encore en tenue traditionnelle.
Revenons sur Otavalo, j’ai profité de cette étape pour aller voir une cascade réputée proche de la ville. Pour y accéder, j’ai traversé une forêt d’eucalyptus magnifique. La cascade quant à elle n’avait rien d’exceptionnelle. Le lendemain, visite de la ville et de son marché. Le marché était vraiment magnifique, beaucoup de couleurs et une atmosphère particulière avec toutes ces personnes en tenue traditionnelle. En début d’après-midi, je mets le cap sur Quito, la capitale !


Quito : une grande ville qui est pourvue d’un service de transport en quand même digne de ce nom. Un système trolley-bus assez vétuste, mais qui fonctionne à merveille. J’ai posé mes bagages dans le centre historique. L’hostel ne paillait pas de mine, mais le rapport qualité-prix était imbattable : une chambre avec SDB et internet pour 6 dollars rien n’a dire.
La ville de Quito est divisée en deux. D’une part le centre historique avec beaucoup d’églises, des rues pavées et de beaux monuments. Vraiement joli. De l’autre cote, le nouveau centre avec des rues plus larges, des boutiques, des bars, moins de cachet, mais surement plus sympa à vivre que le centre historique.
Je ne pouvais pas passer par Quito sans faire une excursion à « la mitad del mundo ». Rien à voir, passez votre chemin. Je suis un peu sévère, le truc cool ce sont les expériences scientifiques : l’œuf qui tient debout, l’effet colibri, l’équilibre et la force moins importante sur la ligne d’équateur… On a quand même vite fait le tour !!! Finalement, c’est le truc nul, mais faut y aller !!! LOL
Voila pour ces deux jours à Quito, maintenant direction les montagnes pour aller voir la lagune de Quilotoa.


Quilotoa : Après deux heures de voyage debout dans un bus surchargé, j’arrive de nuit dans le petit village de Zumbahua à quelque 3800 mètres d’altitude. Ici, tout est très calme, peu de bruit, peu de monde dans les rues, cela est presque effrayant. Proche de l’église, je croise une petite madame qui m’amène dans un hostel basique. Fatigue du voyage, je pose mes bagages et sors manger un morceau dans un bouiboui (soupe + poulet + riz !!! ça fait 2 semaines que je mange ça deux fois par jour, je commence à saturer !!!) puis au lit ! Ici, il fait froid, parfait pour passer une bonne nuit de sommeil. Le matin, debout de bonne heure. Je commence la journée par le tour du marché hebdomadaire et profite de l’occasion pour petit déjeuner sur place. Après quelques courses pour « l’almuerzo » en route pour la lagune. Ici, les paysages sont vraiment magnifiques (et hop, encore 100 photos de plus LOL). 12 kilomètres plus tard j’arrive à la lagune, un cratère rempli d’eau, magnifique ! Je décide de faire une petite marche autour de la lagune, mais je finis par me perdre à moitié ! Obligé (beaucoup trop fier pour faire demi-tour !) Je décide donc de couper à travers champ pour retrouver un sentier. Mais le champ fut bûché d’obstacle comme des crevasses par exemple !!! je t’explique pas les détours !!! Pour finir, j’ai du remonter 300 mètres de dénivelé positif en mode « tout droit » a 3800 c’est dur !!! Pour le retour, j’ai opté pour le stop ! Une famille d’Équatorien en vacances m’a ramené au village, mais j’ai été contraint de poser avec leur bébé !! Ce soir, destination Latacunga normalement c’est la fête de la Vierge Marie : grosse ambiance en perspective !!!


Latacunga : La ville en elle-même n’a pas grand intérêt, il y a bien quelques jolis endroits, mais rien d’exceptionnel. L’animation du moment c’est la fête de la Vierge. Il y a un défilé géant dans la ville : ça picole, ça chante, ça danse, ça joue de la musique et il y a même des mecs qui défilent avec des offrandes décorées sur le dos (cochon et cochons d'Inde) impressionnant !!! je profite du défilé pendant quelques heures, mais je suis tellement mort de mes 25 kilomètres de marche que je ne fais pas long feu… demain direction Riobamba ou je vais essayer de faire une sortie VTT dans les montagnes… A suivre.

Colombie : De Bogota à Popayan 08-09-11 au 19-09-11

Bogota : Me voilà arrivé à Bogota, ma première grande pause du voyage. En effet, je vais poser mes valises dans la capitale pour une semaine. Je tiens par ailleurs à remercier Marcella qui m’a accueilli gentiment et c’est très bien occupée de moi pendant mon séjour. Merci encore.
Revenons sur la ville en elle-même. Bogota, une capitale assez organisée, dotée d’un quartier historique plutôt sympa. La ville quant à elle est très étendue, mais la nature est aux portes de la capitale. 45 minutes de voiture et hop, nous sommes en pleine campagne.
Pour ce qui est des transports en commun, il faut le reconnaître, il s’agit là d’un système de minibus à l’ancienne. Le centre-ville, lui, est mieux doté. La municipalité a mis en place un Métrobus, très pratique.
Je ne vous cache pas que j’ai profité de cette semaine pour faire la loque histoire de retrouver une pseudo routine (j’ai quand même fait le cuistot)… franchement pas désagréable !!! Le samedi soir, Marce m’a amené à un concert de Champeta ,un reggae latino (plus ou moins). Ca envoyait du bois !!! Autant vous dire qu’a Bogota il y a du peuple dans les rues pour faire la chouille !!!
Après une semaine tranquille, il faut reprendre son sac à dos… eh oui, c’est reparti pour l’aventure !!! Direction Popayan pour ma première experience en couchsurfing…


Popayan : Ce fut toute une épopée pour trouver le lieu dit ‘La Paz’ mais j’ai quand même fini par arriver à destination (je n’étais pas loin d’abandonner) ! Jaime, mon couchsurfeur, est venu me chercher en moto pour m’amener chez lui. Il habite une maison dans la campagne de Popayan... En arrivant, j’ai été accueilli par les chiens puis par la famille. En effet, Jaime vit avec ses deux frères, sa sœur ainsi que ses parents… ambiance familiale. Je me suis tout de suite senti à l'aise. Ici, la vie est simple avec tout de même du confort : il y a l’électricité, la TV mais c’est douche froide, cuisine au feu de bois, fromage et lait de la vache du jardin… beaucoup trop pittoresque, j’adore ! Durant mon séjour j’ai visité la ville en compagnie de Jaime, il s’agit là d’une jolie petite ville coloniale au climat tempéré toute l’année. Puis, dans l’après-midi, après la fête-anniversaire du papa qui fêtait ses 78 ans, je suis parti faire une sortie vélo dans la montagne accompagné du grand frère de Jaime. Je peux vous dire qu’ici ils ne doivent pas croiser des touristes tous les jours… les habitants me fixaient avec insistance !! La sortie en elle-même était très sympa (paysage magnifique et habitat reculé). Ici, la boue est d’une qualité supérieure, beaucoup trop collante ! Pas évident d’avancer !! Une fois de plus, je suis rentré de nuit, mais sans lampe et avec de la boue jusqu’aux oreilles. J’ai été impressionné sur ma capacité à faire du vélo de nuit et sans lune : c’est très délicat, mais finalement jouable… Après deux jours merveilleux dans cette famille il est temps pour moi que quitter la Colombie… je prends donc un bus de nuit pour la frontière.
PS : J’ai oublie mon portefeuille dans le bus… (merci de ne pas sourire)

lundi 12 septembre 2011

Diaporama "Colombie" 2/3

Colombie : De Cucuta à Barichara 06-09-11 au 07-09-11

Merida – San Gill : Pour la première fois nous avons eu le droit à un contrôle militaire en bonne et due forme à San Cristobal, la ville frontalière avec le Venezuela. Contrôle des passeports puis, veuillez nous suivre nous allons fouiller vos sacs… et c’est parti pour 1h30 avec les militaires qui nous ont baladé dans le terminal de bus puis, ils ont fouillé nos sacs à dos méticuleusement en posant un nombre impressionnant de questions. Ils sont même allés jusqu'à regarder les photos de nos appareils photo numériques !! Heureusement, ils ont quand même fini par nous laisser filer, ouf…
La suite du voyage s’est passée sans encombre. J’ai laissé mon compagnon de voyage à Cucuta ; il partait pour Medellín et moi pour San Gill… Une bonne petite session avec Xavier, un vrai japonais (photo) mais ont c’est bien marrés !!!

Barichara : En suivant les conseils de Marcela, j’ai décidé de faire une pause à San Gill pour aller visiter la petite ville de Barichara avant de rejoindre Bogota. Un endroit qui vaut franchement le détour : des rues pavées avec un style coloniale marqué, de superbes églises et sur les hauteurs du village des vues imprenables sur la vallée… Merci Marce. Après une nuit à San Gill, je prends un bus de nuit pour rejoindre Bogota, arrivée prévue à 5h00 du matin…

Diaporama "Venezuela"

Venezuela 27-08-11 au 05-09-11

Maracaibo : J’ai passé la frontière en taxi-collectif : un cercueil roulant qui est d’ailleurs tombé en panne à la frontière… autant vous dire, les villes frontalières ne sont pas les plus accueillantes ! Dans le taxi, j’étais en compagnie de deux p'tites madames bien sympa, qui ont égayé le voyage, seul hic, elles m’appelaient Gringo !
Maracaibo, une des grosses villes commerciales du Venezuela. Des infrastructures modernes en périphérie, mais un centre-ville finalement assez chaotique. Pas grand-chose à voir mis à part un joli parc central et la cathédrale. Après une nuit sur place, je pars pour Coro, une ville au nord du pays connu pour son désert.

Coro : J’arrive sur place en fin d’après-midi et me dirige vers une auberge du Lonely. L’accueil chaleureux et l’endroit magnifique. Une maison coloniale restaurée avec beaucoup de goût, bravo. Sur place, je rencontre deux Polonaises. Nous décidons de partir ensemble pour faire un tour guidé dans le désert de Coro. Une excursion matinale bien sympa. Je visite la ville seulement en fin d’après-midi, car ici, il fait une chaleur atroce ! Prochaine étape, Merida, une ville de montagnes fraiches et sans moustiques (Youhou !). Un petit aparté pour dire que les Vénézuéliens sont vraiment très sympa et toujours prêts à te rendre service ou te renseigner !!!

Merida : Ici, au Venezuela, c’est la semaine de relâche. Toutes les compagnies de bus sont prises d’assaut. Pas facile de trouver un ticket. Les gens se pointent à 4h du mat au terminal pour faire la queue au guichet !! Autant vous dire, pas de ticket pour moi ! Je décide donc de retourner à Maracaibo, où je devrais avoir plus de chance de trouver une solution. Bingo, j’ai un bus de nuit pour Merida. Soulagé !!
J’arrive sur place au petit matin et trouve une auberge de jeunesse près du centre. Sur place, je rencontre Xavier un français qui voyage pour un mois au Venezuela. Après une douche, nous partons pour la visite des villages de montagne à proximité, Super ! Pour la suite de notre séjour à Mérida, nous choisissons de partir faire un teck de quelques jours dans les environs. Cette province est magnifique ! Les paysages méritent vraiment le détour. N’hésitez pas !!!

Le Teck Merida-Barinas : Toute une expérience, nous choisissons l’option pas de guide, pas de mule, mais nous avons quand même une trace GPS sur mon téléphone et heureusement ! Départ de bonne heure de Merida : Bus, puis stop afin de rejoindre Gavidia point de départ de la randonnée. Ici, les paysages sont à couper le souffle.
Nous traversons des plateaux désertiques puis, au fur et à mesure que nous descendons, nous arrivons dans une jungle dense et très humide. Après 8 heures de marche, la nuit commence à tomber… Nous ne voyons aucun signe de civilisation, de plus, l’orage vient nous tenir compagnie. Nous finissons par sortir les lampes de poche et continuons à marcher en mode survie pendant 3 heures…au bout du compte, nous trouvons une maison vacante sur le bord du chemin, la seule pièce ouverte était un WC. Ce n’est pas un hôtel quatre étoiles, mais nous étions vraiment heureux !! Après une nuit dans le froid et l’humidité, nous repartons dès le lever du soleil : beaucoup trop froid ! Une heure plus tard, nous trouvons la fameuse posada où nous aurions dû loger la veille. Dommage ! Ici dans les montagnes, les habitants sont super sympas ; leurs esprits ne sont pas pollués par l’individualisme et la société de consommation que nous connaissons !!! Après un bon p’tit déjeuner, nous repartons pour 5 heures de marche afin de rejoindre l’autre posada (fatigués et courbaturés avant même de commencer). Le deuxième soir, nous n’avons pas fait long feu. D’un côté, il n’y a pas d’électricité et à 7h00 du soir la vie s’arrête. Le dernier jour a été un calvaire pour mon pote « Xavier » courbaturé à mort et rouillé des articulations. Il a vraiment du mérite d’être arrivé jusqu’au bout avec des chevilles qui avaient doublées de volume… Chapeau bas !
Après une heure de moto-taxi et quelques heures de bus, nous retrouvons la civilisation et Merida. Demain, depart à l’aurore pour passer la frontière pour la Colombie. Super expérience !

Diaporama "Colombie" 1/3

De Santa Marta à Tayrona 21-08-11 au 26-08-11

Santa Marta : ville étape pour rejoindre le parc de Tayrona, un des plus célèbres de Colombie. Dans le bus, je rencontre un Barcelonais avec qui je vais partager mes quelques jours à Tayrona. Santa Marta, encore une ville coloniale, mais beaucoup moins propre et touristique de Carthagène. Il y a comme même de nombreuses rues piétonnières, ce qui rend l’endroit plus sympa. Sur le bord de mer, la plage se trouve entre le port de plaisance et le port commercial ! Sympa LOL. Après une nuit étape ici, nous partons pour Tayrona au petit matin.

Tayrona : après quelques heures de bus, nous arrivons à l’entrée du parc. Je décide de laisser quelques affaires dans un boui-boui pour alléger mon sac à dos, deux heures de marche nous attendent avant d’arriver sur notre lieu d’hébergement (très chaud et humide). Le parc est magnifique. Nous posons nos sacs à dos dans le lieu le plus « local » du parc. Nous préférons largement cette ambiance à celle des eco-habitations. L’usine à touriste ! Nous passerons les trois prochaines nuits dans des hamacs en compagnie des moustiques. Il est important de noter qu’un produit antimoustique a une efficacité de 8 heures. Résultat, 25 piqures en quelques heures au petit matin, déçu ! Mais Tayrona, c’est aussi de superbes plages, une jungle dense et des petits bouibouis pour se désaltérer avec une bière bien fraiche… Pour beaucoup, ce serait le paradis sur terre… mais pour moi, c’est définitif, rien ne vaut la montage (rassurerez-vous j’ai quand même passé un très bon séjour) ! Après trois jours sur place, je lève le camp à l’aube pour le Venezuela. Grosse journée de transport en perspective…